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Démocratie gransoise
Entendu lors de la dernière réunion lors de laquelle ont fusé constats, questionnements, analyses, propositions :
- une relative bonne gestion affichée et répétée autorise-t-elle des manquements aux principes mêmes de la démocratie ?
- peut-on dire : « j’ai la chance d’habiter une commune, peut-être bien gérée, mais de manière très peu démocratique » ?
- à quoi bon la démocratie si la gestion, même autocratique, de la commune est bonne ?
- se préoccuper de démocratie ne se limite pas à se demander si la gestion passe avant ou après la démocratie. La démocratie doit être le principe majeur antérieur à tout choix politique, à toute carrière personnelle.
C’est avec ces principes essentiels de la République que l’unité de base qu’est une commune doit être gérée.
- la bonne gestion, tiens donc ! Et comment la mesurer ? Certainement pas par des dispositifs voyants fortement médiatisés, mais par plus de transparence : combien de chômeurs ont-ils trouvé ou retrouvé un emploi grâce à ces messes mensuelles intercommunales (avec hôtesses…) ?
- la baisse des impôts, mesure visible et lisible, peut à terme cacher d’autres aspects plus suspects pour l’avenir de la commune. La démocratie ne doit pas être confondue avec la démagogie, autre forme de gouvernance qui entretient l’illusion et le leurre de manière très ostentatoire et très bruyante.
En quoi consiste la démocratie à l’échelle de notre commune, si ce n’est en plus d’une bonne gestion le droit à l’information, le droit à la connaissance des enjeux à court, moyen et long terme, l’égalité de traitement pour chaque administré, mais aussi la mise en place des conditions nécessaires au débat préalable à toute décision au sein de l’espace public.
Là réside justement la légitimité de l’existence de Démocratie Gransoise.
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