Cher(e)s ami(e)s,

Traditionnellement, ces périodes de fin et de début d’année se veulent être agréables, festives, et bien souvent une parenthèse de paix dans des moments troubles.
Depuis que le monde est monde et que l’être humain y vit, il semble nécessaire aux hommes de trouver un temps, si bref soit-il, où ils peuvent tous s’aimer et tout se pardonner.
Mais ces périodes de fête me paraissent tout de même beaucoup trop courtes pour pouvoir « tout y mettre » !
Devons-nous oublier les paroles outrancières et insultantes d’un ministre d’état qui, par souci d’inflation électoraliste, a allumé une mèche qui a embrasé la France ?
Devons-nous oublier que la seule réponse apportée par ce gouvernement est la répression et la mise en place de « l’état d’urgence » ?
La France serait-elle en guerre contre la République ?
Devons-nous oublier cette volonté gouvernementale de réécrire l’Histoire afin d’obtenir son histoire officielle de la colonisation française ?
Non, bien sûr que non Nous allons nous emparer de cette parenthèse pour surtout ne rien oublier de toutes ces attaques contre les principes mêmes de la République, de la démocratie et de tout ce qui a fait la fierté de notre peuple depuis très longtemps ; France, pays des droits de l’homme et du citoyen. Liberté, Egalité, Fraternité résonnent fort du mot solidarité qui faisait de la France la terre d’accueil, la terre d’asile.

Démocratie et solidarité, deux mots clé qui, quand l’on veut bien les servir, peuvent être porteurs d’espoir et d’honneur, mais qui ne restent que des mots, à peine constitués de consonnes et de voyelles, si l’on se contente de les plaquer sur un comportement et des agissements autocratiques.

• un an de bagarres contre le maire de Grans pour obtenir l’intégration d’un enfant handicapé à l’école
• envoi de la police municipale dans cette même école pour récupérer des retards de paiement à la cantine
• refus d’entendre les 600 signataires gransois d’une pétition contre la ZAC des Paluns
• mise sur la touche de tous les élus (toutes tendances politiques confondues) qui n’étaient pas systématiquement d’accord avec le maire
• construction d’un groupe scolaire qui risque bien d’être l’un des plus grands de France sans vote du Conseil Municipal
• attaque en règle contre l’équipe enseignante et les parents d’élèves de l’école élémentaire en les tenant responsables de tous les maux de l’Education Nationale

Devons-nous également oublier tout cela sous prétexte de fêtes, dinde, bûche et cotillons.
Non, bien sûr que non.
Nous aurons des propositions à vous soumettre !
En attendant, permettez-moi de vous souhaiter, à toutes et à tous, de très bonnes fêtes.

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Eric CAMELER

Préservons notre patrimoine, sauvegardons notre environnement.

NON A LA ZAC DES PALUNS !