Cher(e)s ami(e)s,
Si un seul constat doit être fait c'est bien qu'ENSEMBLE,
on peut faire bouger les choses.
Ensemble, on peut inverser la tendance. Ensemble, on peut faire
reculer nos dirigeants
Ensemble, travailleurs, chômeurs, précaires.
Ensemble jeunes, moins jeunes, aînés. Ensemble lycéens,
étudiants, syndicats, associations, partis politiques. Ensemble
on peut gagner ! Nous devons remercier cette jeunesse qui a réussi
à tous nous motiver, nous mobiliser pour défendre
notre avenir, leur avenir, l'avenir de nos enfants et petits-enfants.
ENSEMBLE nous avons dit STOP à la précarité,
stop à la flexibilité, stop à cet avenir que
certains voudraient nous tailler à LEURS mesures.
Car, faisons fi de la sémantique, quel que soit le choix
des mots : annulé, retiré, abrogé, remplacé
voire abandonné, aujourd'hui, le CPE n'est plus. Et quoique
qu'en disent certains, c'est une véritable victoire de la
démocratie .
Non, ce n'est pas « la rue qui gouverne » mais bel et
bien le peuple, les citoyens français qui dans leur immense
majorité ont refusé ces choix de société,
refusé le diktat du 49-3, refuse de devenir des salariés
jetables sans droits ni protections.
Les jeunes nous ont montré la voie, à nous tous maintenant
de Continué à la tracer pour les générations
futures.
On ne peut pas continuer à faire croire que la politique
ne doit se concevoir que sur le ring médiatique de TF1 avec
pluie de coups bas, de phrases assassines et de prétentions
personnelles. Triste spectacle que nos gouvernants nous ont servi
depuis plus de deux mois. Peut-être ont-ils enfin compris
qu'on ne gouverne pas contre le peuple mais bel et bien avec le
peuple, pour le peuple, à TOUS LES NIVEAUX de la vie politique
et sociale de notre pays.
- On ne peut plus imposer ses choix personnels à toute une
population.
- On ne peut plus, à l'approche d'échéances
électorales, multiplier les «grands travaux»
sans concertation !
- On ne peut plus fustiger les opposants à la ZAC des Paluns
et annoncer 80 Gransois « contre » qui se seraient déplacés
en mairie lors de l'enquête publique, alors que ce sont 420
avis qui se sont exprimés, dont 80%% défavorables
à Carrefour, soit 320 « contre ». Messieurs qui
se veulent grands : je pense que pour redonner le goût de
la chose publique au plus grand nombre, pour que les citoyens se
réapproprient la politique avec un grand P, afin de choisir
la Société, la Région, la Ville que nous voulons
construire ensemble, il faut cesser ce fonctionnement oligarchique.
Non, personne n'a jamais raison contre tous les autres !
Non, les autres n'ont pas forcément tort. Non, orgueil n'est
pas synonyme de persévérance.
La politique n'est pas un pré carré réservé
à une certaine « élite ». Nous avons tous
notre mot à dire, notre pierre à apporter à
l'édifice commun.
Eric CAMELER